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Vive la baroud

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14 septembre 2006

message oficiel

salut ô français...

Petit message de fin d'exposition de "Valou au pays des merveilles"...non pas que ce soit plus le monde des merveilles mais...... En pleine réflexion ultime sur ma vie cyber-galactique, j'ai fait une connexion trans-espatique et je me suis aperçue que la relation entre ce Blog et mon retour futur était à approfondir...Et après maintes et maintes inventions de schématiques transcandantales, je me suis aperçue (encore une fois.....), qu'il vallait peut-être mieux que j'arrête ce mode de communication en contradiciton complète avec mes "valeurs" (ca y est tu te la pètes Valou) et laisser les petites aventures à raconter de vive voix puisque le retour est iminent.....

Donc voilà en gros, je vais arreter ce Blog. En tous cas pour l'instant parce que après je ne suis pas à l'abri d'un Gnoun sibérien ou cyberien qui me remette le nez dedans. En tous cas merci à ceux qui ont laissé des mots, à ceux qui en n'ont pas laissé et ba merci quand même, et a ceux qui verront ce blog pour la 1iere fois a ce moment la et bien merci aussi. Merci quoi.

J'espere que chacun va bien et on se voit bientot pour ceux qui seront en France a ce moment la.....Besote

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31 août 2006

Braziououououo

Je ne pouvais m'empecher de faire un petit article (ah mince je suis pas journaliste!!!) sur une petite semaine plus que jouissive au Brasil....Parties complètement à l'inconnu avec ma copine de baroud Roum Toum Toum en recherche intensive de soleil, après une petite halte aux chutes d'Iguazu, dans le Nord de l'Argentine, nous nous sommes retrouvées sans trop comprendre comment, ni même pourquoi , à Ilhao do Miel, l'ìle miélieuse la plus paradisiaque au monde. Ultra touristique evidemment, mais vu que c'est la basse saison, nous étions toutes seules, pour le plus grand plaisir des brésliens bien bien calientes....enfin ca on le savait, la réputation les avait précédé....Très vite on s'est apercues que ce pays a peut-être des plages magnifiques mais que le niveau de vie est assez élevé (enfin du moins c'est ce qu'ils veulent faire croire...)..donc on a fait du Stop..A nous l'aventure, les minutes interminables d'attente, les traversées d'autoroutes 4 voies au milieu de la nuit avec nos sacs baroud ultime, les discussions à sens unique car le portugais c 'est beau mais on comprend rien, les camionneurs nous dévorant du regard, le ventre vide, les arrivées tardives mais joyeuses, les nuit par terre, les scouattages d'hôtels en passant par la fenêtre.....et nous aussi on est rebelle! Bon et j'oublie pas le must du must: les séances bronzage sur les plages de simple fin entourées d'eaux transparentes...ah la la le Brésil le Brésil.....Après en étant objective sans l'être, trop d'immeubles dans ce pays qui rivalisent surement avec ceux du Quatar et qui ne donnent pas trop envie d'aller s'installer dans un sous-sol permanent. Mais évidemment les gens sont adorables et on en redemande....J'y retourne bientôt

PS: Pardon j'oublie la dédicace à Max qui nous a rejoint 2 jours..merci pour la motiv et vive la caipi, on s'en serait douté....

24 juillet 2006

14 juillet:mode d'emploi

Bien dormir le matin, se lever aux alentours de midi, manger un assado avec un guapo et quelques amis français sur une terrasse au soleil, en débardeur, rire beaucoup en écoutant de la musique et surtout l’accent typique de Buenos Aires, sortir de cette ambiance campagne au milieu de la ville avec un sourire de verdad, faire une petite sieste et aller à l’ambassade. A partir de là, oublier tous les sentiments que l’on peut avoir sur la bourgeoisie française expatriée, s’habiller comme on se sent bien –ni plus ni moins- et oublier qu’on a mangé comme des ouzbeks il y a à peine 3 heures. Arrivé à l’ambassade trouver un copain au début de la file d’attente de 8 km et entrer, en faisant croire à la gardienne que son coloc est son mec depuis 8 ans pour mettre un peu de couleur argentine dans  ce monde pro-français.

1ière mission : trouver un verre de champagne. Assez simple, il y a des serveurs partout.

2ième mission : trouver un chemin pour accéder au buffet. Pareil, facile, il y en a 8 ou 9 éparpillés dans tout le bâtiment, avec du fromage et du jambon dur à nourrir toute l’Afrique Centrale. S’émerveiller un peu devant l’architecture intérieure parisienne, se dire que les français sont « les meilleurs » et retourner au buffet en se faisant remplir son verre de champagne par un des 50 serveurs. Quand tout ça est fait, il ne reste plus qu’à faire des mondanités. Les mâles partiront à la recherche de la femme parfaite, de là on se rend compte que la française moyenne est plutôt jolie fille et que les « amis » qui nous accompagnent sont complètement à fond, ou en manque, ça dépend de quel point de vue on se place. Max ; Tristan et Fabien m’auront fait une belle démonstration de « vas-y fonce, oublie que t’as aucune chance ». Évidemment ils sont mieux que Jean-Claude Duce mais au niveau de l’approche, je remarque quelques ponts communs, vu qu’ils ont invité la moitié de la population cocktailière à la soirée qui allait suivre dans mon appartement. Et même le fait que l’un 2 se fasse littéralement pipi dessus n’empêchera rien ! Bien sûr population exclusivement féminine, on s’en serait douté !

Heureusement la cocktail party ne dure que 3 heures, de toutes façons on videra tous le stock d’alcool et de bouffe avant donc....(les baroudeurs s’en chargeront : on est là pour ça, les fils de la patrie sous sous-alimentés). Après s’être bien rendu compte que le français moyen est un con, il n’y a plus qu’à continuer la fête dans un bar français bien sûr avec les quelques baroudeurs sympas et fourrus rencontrés sur le passage. Et voila comment un vendredi passe plus que vite et comment il est bon d’utiliser les impôts français....RDV l’année prochaine.

24 juillet 2006

Buenos Aires

Arrivée à Buenos Aires depuis un peu plus de 3 semaines, faut bien que je me mette à décrire un peu tout ça. La vie est complètement folle. Je ne sais pas si c’est moi, le destin, la chance, le chemin....mais en tous cas tout se passe à merveille. Au bout de 4 jours je trouve un appart de folie un peu excentré mais à quelques pâtés de maison du plein centre, avec 2 terrasses en plan assado (barbecue), 3 salles de bain, une énorme cuisine et 2 salons ; Et le must du must c’est les 5 colocs qui, je pense, sont les 5 meilleures personnes que l’on puisse rencontrer à Buenos Aires. Avec chacun ses différences, ses points de vue, sa manière de vivre...Mais avec le point commun de vouloir tous partager notre joie de vivre et apprendre des différences de chacun. Un espèce d’autre Chez Michel. L’appart y ressemble beaucoup. Y’a pas de trompettiste ou saxophoniste et on ne laisse pas la porte ouverte, mais la convivialité est là. Je m’aperçois de la différence de vivre avec des potes comme avec les Michels et d’autres personnes qui deviennent des potes petit à petit mais où chacun fait ses choses de son côté. C’est ni mieux ni moins bien, c’est aussi bien ! Et on se retrouve toujours autour d’un bon repas et d’un petit verre de vin. J’adore, j’ai de la chance, je suis bien tombée.

Bien sûr Buenos Aires, 3 millions d’habitants, un Metro à la lyonnaise, 230 lignes de Bus, des Twin Towers dans le quartier des affaires, la plus large avenue du monde et des bâtiments à la parisienne. Une capitale quoi. Mais finalement il suffit de peu de choses pour pouvoir vivre dans un élément qui n’est pas le sien : un jardin sur la terrasse avec des radis, de la salade, des oignons et des herbes aromatiques (oui c’est l’hiver y’a rien qui pousse) ; un compost pour avoir l’impression d’être complètement en accord avec la nature, et la vie est belle. Passer son dimanche à jardiner....comme si on y était.

Et puis le Maté, ce thé à la menthe argentin, marque d’une culture qui prend le temps convivialement. Tout le monde n’aime pas, moi j’adore, je suis même complètement droguée maintenant, en souvenir au Maroc.

Et puis le taf, l’impression de faire enfin quelque chose qui me correspond, de pouvoir agir en fonction de ce qui me parait le meilleur, faire avancer les choses, avoir ma place en tant qu’étrangère, rentrer dans un monde parallèle ; on dit alternatif mais c’est vraiment ça, au niveau conceptuel. Petit à petit j’ouvre les portes et il y a vraiment un univers. Et moi au milieu qui apprend à me repérer et qui fait avancer les choses.

Les Argentins...adorables. Leur beauté donne le sourire dans la rue. L’apparence compte beaucoup pour les Portenos, mais y’en a qui sont différents.

Et enfin l’hiver argentin : en moyenne 15°C...c’est dur. Surtout que la semaine dernière nous avons eu un pic à 29°C pendant 3 jours. C’est vraiment dur !

13 juin 2006

Adieu Cochiboumboum

Je voulais pas, je reportais, j'y pensais pas et........c'est arrivé, j'ai du quitter Cochiboumboum, la ville oú on se marre. Ah que c'était bien!!  Grosse pause, ça on peut le dire, mais après tout pourquoi pas en profiter: quand on est bien, on y reste et puis voilà. Entre déconnades, bonnes bouffes (voire les meilleures du monde, on est trop fort!), sorties burlesques à la Pimienta (la boite de l'année) ou à Sipoux Sipoux (meilleures ruines Inca de toute la région..si si je vous jure..), redéconnades, spectacles d'impro de la part des frères Tobu qui excellent en la matière, nuits mémorables à 56 dans 3 lits, camping sauvage entre 2 pluies et 18 morceaux de viande, dégustations de potions magiques et redéconnades.....Et j'oubliais le sens de l'accueil, le retour Chez Michel, la joie de vivre, le sourire, l'attention et tout ce qui fait qu'on se sent bien chez et avec certaines personnes....

Alors après un départ qui malgré tout a été trop précipité, me voila repartie pour finir cette magnifique aventure...Les premières minutes de Bus avec le coeur lourd voilà que le Bus s'arrête pour une pause..Quoi déjà??? et bien on n est pas arrivé! Je descends du Bus, part en direction des Baños et comme mon destin fait en ce moment que tout est rose et que la moindre coeur lourd est allégé dans la seconde qui suit par une merveille, voilà pas que je me fais inviter à boire le Chicha (bière locale qui n'est d 'autre que du Maiz fermenté...on s'en serait douté) par un groupe de femmes complètement raides au fond du resto.....Génial!J'adore! Je comprenais pas tout à ce qu'elle me disait parce qu'elles étaient serieusement atteintes, elles  m'ont demandé 50 fois d'oú je venais et si j'étais mariée.....questions pratiques! Et puis on s'est marré, encore et toujours....ET finalement j'aime bien moi la Chicha

Alors voilà c'est reparti. Je suis remontée à bloc..Je l'étais déjà alors là c'est complètement fou...Je suis à Sucre, soit disant capitale du pays mais reliée par une piste digne des grandes brousses africaines..Va comprendre! C'est chouette mais je vais vite aller prendre une claque du côté des mines de Potosi, histoire de faire dans le culturel..Et tenter de perdre les 26 kg que j'ai pris avec les 2 beaux gosses de Cochi

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1 juin 2006

H+250 de Bus..ça se fête

Voila,aujourd'hui c'est jour de fête.-----Cochabamba (Bolivie) chez les Tobu et 250 heures de bus dans le dos depuis le début!!!et j'ai encore toutes les parties de mon corps....Je suis assez fière...Le plus gros est fait,il doit me rester seulement une cinquantaine d'heures avant d'arriver à Buenos Aires, ville où tout recommence. Et encore 15 jours de jouissance.

Chez Guigui et François on est en mode Squash et remplissage de l'espace vide avec des bouts de papiers...c'est vous dire comme y'en a qui se font plaisir à l'autre bout de la terre..L'accueil à été super sympa, comme attendu....Ils sont parfaits. Les petites musiques douces au son de leurs sax et trombonne réchauffe le coeur et rappellent de bons souvenirs. Je reste ici un peu pour me reposer car la baroud c 'est bien mais c'est fatiguant quand même..Et puis on est bien chez les Michels

Je suis passée par le LAcTitikaka avant d'arriver ici et coup de coeur..Malgré les 3800 m d'altitude qui coupe le jambes et le souffle c'est énorme..Un des plus beaux endroits sur terre.......A voir

Le petit bad du moment c'est la perte de ma CB..Je vous passe les heures de panique au Lac Titikaka, seule et avec 10 Bol en poche (1 euro). Heureusement j'avais des clopes, j'ai pu passer ma panique.....Grâce à la solidarité internationale un couple de français m'a dépanné 15 euros, ce qui m'a permis de prendre le Bus jusqu'à chez les Tobu où je savais que j'y trouverais du réconfort...J'ai fait opposition mais il semblerait qu'un ousbek de profiteur péruvien s'achète des Panchos et se fasse plaisir au Matchu Pitchu..C'est carrément la merde...en pleine recherche de solution avec l'aide de la famille...Les joies de la Baroud..merci..Histoire à suivre.......Mais je vais peut -être retourné à CUsco,m'acheter une kalachnikof avec le peu de sous qu'il me reste et me lancer dans la guerilla....Je me tâte et vous tiens au courant

28 mai 2006

en pause

Les fotos s'arrètent en Equateur alors que je suis maintenant en Bolivie!!!oui oui je suis à la bourre......C'est que je suis en train de modifier la structure du Blog, histoire qu¡il soit plus facile à regarder pour vous, mes copains et ma famille....Sans tarder je remettrais des fotos pour vous faire rêver.

Après avoir passé une petite semaine à Cusco, je peux maintenant parler d'une vraie expérience touristique. Habituée à fuir les hauts lieux touristiques de peur de ne pas profiter des coutumes d'un pays, je ne pouvais m'imaginer que Cusco serait à tel point "gringo land". La ville est magnifique, la région encore plus...mais je ne pourrais jamais y vivre, la population de la ville étant à 92% étrangère. Il faut le voir pour le croire, c'est hallucinant. J'ai donc passé ma semaine avec des français. Ceci dit je ne me plains pas car j'ai été repêché par une bande d'ousbek n'ayant rien trouvé de mieux que de faire le tour du monde de l'eau en camion. Et c'est là ma chance:il y avait un lit de libre dans leur camion. Bonne motiv., ce fut un puit de bonnes idées et encore une fois de reflexions sur ma future vie. Ca c'est le côté positif. Le côté négatif c'est le rapport à la fête. Evidemment on n'a pas lésinné sur les mètres de Rhum mais danser sur la dance, sur la Techno voir sur de la Pop autour de gogo danceuse, j'avoue que cela me donnait plus envie de vomir que les litres de Caipiriña ingurgités. Et quand je demande au DJ de mettre un peu de Salsa, ou au pire de se replier sur le Reggaetone, ce dernier ne trouve rien de mieux à me dire qu'il ne peut pas, que la clientèle ne veut pas ça et que ce n'est pas le genre de la maison. Je regarde autour de moi: suis-je bête! Et moi qui pensais que les gens voyageaient pour apprendre d'une culture et être dépayser:....Mais non c'est tellement mieux d'avoir l'impression d'être chez soi au bout du monde! C'est abérrant voire révoltant. Voilà le côté pulvérisateur du tourisme: Cusco, une des villes les plus riches en histoire n'a plus rien de Perunvien si ce n'est ses pierres. Doit on arrêter de voyager????

19 mai 2006

Cuenca et le destin

Apres avoir passe mon dernier week end avec les copains dans mon ile adoree de Muisne, je partais pour la vraie aventure avec une premiere etape a Cuenca, une jolie ville coloniale au Sud de l'Equateur . Apres un changement le plus bref possible a Guayaquil ou rien que le fait d'y mettre un pied me donnait envie de vomir, j'embarque direction Cuenca. Je m'endors, bien sur, comme d'habitude, et je me reveille au milieu d'un paysage grandiose:j'etais dans le Parque naturel El Cajas. Le Bus etait arrete.....je demande: une panne....Ba tiens, c'est tellement rare. Mais je me dis, plutot contente, que je vais pouvoir descendre et prendre des photos. 1/2 heure se passe, le Bus ne bouge pas. On commence a s'impatienter jusqu'au moment ou l'histoire prend toute son ampleur. On ne peut pas reparer le Bus mais surtout on ne peut pas ouvir les soutes a bagages!!!(une histoire d'air je sais pas quoi..). Sympa, j'ai toute ma vie dans cette soute a bagage moi. Le choffeur dit qu'on a qu'a prendre le prochain bus qui passe et qu'il fera passer les bagages au terminal quand ils auront regler le probleme..Mais oui bien sur..et je vais leur faire confiance! Je rigole car je pensais que ce genre de retard de bagages n'arrivait qu'avec les avions.

Tout le monde s'en va, moi je decide de ne decoller du mileu de la brousse que lorsque j'aurais mon sac sur le dos. Je bois un cafe, puis un jus bien frais, fume une clope, puis 2....Et la, une vieille peau sortie de nulle part arrive et commence a taper une crise de nerf, a hurler que c est un scandale, que ca lui donne honte, que ce n'est qu'une bande d'irresponsables, qu'une telle situation n'a pas lieu d'etre, et blablabla.....Je me leve, je lui dit qu'elle n'a rien a voir dans cette histoire et qu'on ne peut rien faire:c'est un probleme mecanique et que personne ne s'y connait en mecanique pour le moment. Elle avait vraiment pas l'air comode et ne donnait pas envie de faire amitie avec elle. Elle s'en va en ronchonnant et moi je me dis interieurement qu'il y a vraiment des cons sur terre! 5 mn apres elle revient et me propose de m'ammener avec elle jusqu'a Cuenca et qu'elle se chargera de s'assurer que les bagages arrivent. Avec la gueulante qu'elle venait de pousser je n'en doutais pas: j'accepte....Elle chope le numero et l'adresse perso du chauffeur et de son intendant, leur met une pression d'enfer et me voila parti pour 3 jours de pur bonheur. Cette vieille peau s'est avere adorable, son mari encore plus et je ne parle meme pas de la famille. Elle m'a invite chez elle pour manger et j'en suis repartie 3 jours apres. Elle fait partie d'une des plus grandes familles de Cuenca et certainement la plus chaleureuse. j'ai rencontre plus de 35 personnes en 3 jours, tous avec les yeux plus petillants les uns que les autres. Je suis repartie de la avec le coeur plein d'amour et de joies..Ca a ete enorme..Pour les remercier je leur ai fait une Crepe Party avec le vin qu il faut....ils etaient aux anges...Je les adore et les porte dans mon coeur..Et je dis merci au destin de m avoir fait tombe en panne exactement a cette endroit et de ne pas etre monte dans un bus avant leur arrivee...Comme quoi parfois on sent des choses il faut les suivre. Merci l'humanite d'exister. Et surtout bonne idee que de barouder seule, ou on laisse d'avantage la possibilite a ce genre de trucs d'arriver....

26 avril 2006

Desde Colombia

Avec ma Roum Toum Toum, tranquille à Tunja, on est bien. C'est les vacances. Un nouveau monde, de nouvelles rencontres....des découvertes encore et toujours. Je me rends compte que, tout comme on ne peut pas parler d'un seul et unique "développement", on ne peut pas non plus parler d'une seule et unique Amérique Latine. Quito-Tunja: 2200 km et tout change...La base de la joie de vivre et de la musique restent inévitablement présents mais l'accent, les mots mêmes, les habitudes de consommation changent complètement. Asi es en Colombia: on ne dit pas "Tchuta" mais "Joder", ni "tchutchaki" et ici on fait la "rumba" alors qu'en Equateur on fait simplement la "fiesta". Par contre nous avons plus de diversité de pains et le vin est moins cher! Peut-on dire que la culture equatorienne se rapproche plus de la culture française? Mais non Valou, c'est parce que l'Equateur est plus proche du Chili, haut producteur de vin...Et pour le pain??ba..je sais pas.

Et aussi comme en Equateur, la Colombie possède ses initiatives indigènes: ces combats en l'honneur de la Terre-Mère. J'ai l'impression que c'est le début ici aussi: les indigènes se donnent enfin le droit de protester pour leurs droits. Ce n'est pas le niveau de la Bolivie et encore moins celui du Venezuela mais on sent le début du changement. L'engagement aussi. Même si les elections du mois prochain ne laissent pas de beaux présages, à la vue des candidats qui se présentent, je crois qu'il faut y croire. Non j'en suis persuadée en fait: Petit deviendra grand.

Ainsi je viens de Quito et des ses 3 mois de "paro" (grèves) et j'arrive à Tunja avec ses 2 jours de "paro". Bueno..encore au coeur des évènements, j'adore! Une des raisons: OXY, igual. Ici ils veulent couper l'eau aux indigènes. C'est beau encore ça. Comme le fait de détruire la moitié de la forêt amazonienne.

Enfin! Le Anti TLC Vespa Tour 2006 n'a pas pu être mis à execution mais ce n'est que partie remise. Pour ma part, j'ai laissé le reste de l'équipage continuer sa route et je suis partie tracer mon petit bonhomme de chemin. Aini je ne ferais pas ce tour en Vespa mais à pied, en Bus, en Taxi , en bâteau..Bref tous les moyens possibles et imaginables qui pourront m'aider à mieux cerner les différentes initiatives populaires et alternatives présentes sur ce continent. Je n'en suis qu'au début du trip et je peux déjà affirmer que la motivation et l'espérance en un monde meilleur grandissent chaque jour. Il faut avoir confiance. Le nouveau monde partira t'il d' Amérique Latine??

28 mars 2006

sobre el TLC

En France actuellement on manifeste contre le CPE. Je serais en France je serais dans la rue ou peut-être avec les « sittingers » dans les universités. Mais je ne suis pas en France : je suis en Equateur. Ici on ne parle pas de contrats première embauche, l’Etat ne se sent que trop peu concerné par ce genre de problèmes. Ici l’Etat n’a rien de mieux à faire que de négocier un traité avec nos chers amis les Etats-Unis. Ainsi 3 lettres posent aussi problème : je vous présente chers amis la meilleure invention du siècle dans la catégorie « enculage de mouches » (passez moi l’expression) : le TLC ou Traité de Libre Comercio. Son intitulé ne résume que trop son esprit. Alors voilà, moi je manifeste contre, parce que, autochtone ou pas, je me sens concernée. Concernée par ce nouveau moyen d’imposer une économie et une politique libérales, en dehors de toute éthique et justice sociale.

En soit le TLC ne va pas à 100% à l’encontre de l’Equateur. Les pro-TLC vous sortiront tout un tas d’arguments crédibles et véridiques. Certains secteurs ainsi qu’une certaine tranche de la population profiteront de ce traité, il va sans dire. Je ne vous dirais pas quelle catégorie, vous l’aurez compris…. Mais chacun de ces arguments à son contraire. Je ne citerais pas tout, ce serait trop long. Je ne cite qu’un seul exemple. Certaines graines seront importées moins chères que leur coût national. Bien, super, parfait pour les petits agriculteurs qui se galère et qui voit un marché devenir de jour en jour plus coûteux. Mais la vraie question à se poser c’est pourquoi ces graines sont si peu chères ? quelle est la formule magique pour que nos amis américains ait un rendement si élevé ??? Nous le savons tous, la réponse est dans la vie qu’ils mènent. Mesdames et Messieurs je vous présente l’internationalisation de la graine génétiquement modifiée de Mosanto. Elle coûte moins chère : génial, jetons nous dessus, nous qui savons si bien penser en terme d’économie et, en vision plus lointaine, en terme de profit. Mais cette graine : est-elle bonne ?. Entre le Bien et le Mal…..je  choisis encore et toujours le Bien. Merci Bush de nous aider à pourrir notre organisme, merci d’aider les ONG de ce pays qui tentent de mettre en place l’agriculture biologique (notamment la mienne) et où le sol est encore un minimum sain…..merci de propager la mal bouffe. C’est vrai que la dizaine de Mc Do présent sur le territoire ne suffisent pas à détruire le fois des 13 millions d’équatoriens. « Bonjour comment ça va et comment va la santé ? ».

Je pourrais citer des milliers d’autres secteurs que l’agriculture (les médicaments entre autres), mais limite cela me paraît le plus important car ce pays est évidemment plus que basé sur l’agriculture , et que c’est aussi le seul secteur qui peut nous permettre de ne pas finir dans une boîte de conserve !

Et puis en dehors de tout argument intrinsèque au traité, de toutes façons, je suis contre avant tout parce que ce traité vient des Etats-Unis. Je sais c’est facile : rejeter et rejeter juste parce qu’on aime pas la politique et l’économie d’un pays. Mais je m’en fous. Parce qu’à la vue des horreurs que se permet ce pays, je pense qu’est venu l’heure du Boy Cot ultime. Il n’y a pas d’autres solutions. On ne peut pas continuer à essayer de vivre à ses côtés, c’est une stratégie beaucoup trop gentille… ;Lui ne fait pas ça, penser aux autres ne fait pas partie de ses préoccupations. Alors réagissons comme lui : emmerdons le comme ils emmerdent le monde. Et on a l’avantage d’être plus nombreux, vu qu’il combat seul. Même ses alliés il les méprise ! alors méprisons-le, et n’acceptons rien de sa part, quelques points positifs qu’il y aient.

En dernier lieu, je ne vois pas pourquoi on devrait signer un Traité venant d’un autre continent. Parce que je suis désolée, l’Amérique n’est pas un seul et unique continent. Je crois qu’on est tous d’accord pour dire que « ceux d’en haut » sont bien loin de « ceux d’en bas ». Pourquoi accepter un accord extérieur ? Pourquoi les pays de même culture, qui plus est de même langue et surtout de même « niveau de développement » (passez moi encore une fois le terme..), ne s’allieraient pas ? Pourquoi accepter un accord qui vient de l’extérieur ? c’est pas comme ça que le monde s’améliorera. Parce que si les gens n’ont pas encore compris que le système capitaliste était voué à l’échec, alors je sais pas comment on peu le prouver…Pour une fois les chiffres servent à quelque chose : 30 ans de capitalisme à outrance / 30 ans de pauvreté exponentielle.  Equateur aligne toi avec les pays qui en valent la peine et dont l’objectif n’est pas le biiiiiipppp de mouches. Tu as des frères ici, sincères. La Bolivie et le Venezuela sont tout près, le Chili se rapproche…ils ne sont pas parfaits, mais c’est toujours mieux. Je sais, tu es coincé entre le Pérou et la Colombie, qui n’ont pas eu la force mais surtout pas le choix de refuser ce Traité. Mais c’est pas grave : écoute ton peuple. Il est dans la rue depuis presque 3 semaines consécutives et c’est lui qui subira les conséquences de ta peur du refus. Comme le dit le seul journal alternatif du pays Tintaji « TLC=Equateur aux prix d’un plat de lentilles ». Et encore pour l’instant les lentilles sont pas chères, on en reparlera quand le TLC sera mis en place !

N’arrêtons pas la lutte, l’impérialisme ne gagnera pas…..A quand un traité effectif inter-Amérique-Latine ? et un traité anti-gringos ? Jusqu’à quand va t’on se laisser marcher sur les pieds ? Moi je dis stop et je ne suis pas la seule…..je suis les indigènes dans la rue, car ce sont eux les vrais représentants de ce continent. Ecoutons les. TLC-CPE même combat ! que la parole revienne au peuple.

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